Le blog de l’alimentation crue

Epilepsie chez le chien et alimentation

Nourrir correctement son animal est la première façon de prendre soin de sa santé. Dans des maladies telle que l’épilepsie, l’alimentation joue un rôle primordial.

L’épilepsie chez le chien

Selon la Ligue Internationale Contre l’Epilepsie, une crise se définit comme « une survenue transitoire de signes et/ou de symptômes dus à une activité neuronale anormale excessive ou synchrone dans le cerveau » [1]. L’épilepsie est une maladie neurologique chronique et le plus souvent idiopathique (crises chroniques récurrentes sans lésions cérébrales structurelles sous-jacentes et présumée d’origine génétique [2] ) que ça soit chez le chien ou chez le chat [3, 4]. Sa prévalence est estimée entre 0,5% à 5% de la population générale canine mais peut atteindre les 18% dans certaines races comme l’Irish Wolfhound [3, 5]. Dans la population féline, 1% à 2% des chats sont diagnostiqués épileptiques [6]. 

Chez le chien, le traitement de l’épilepsie est basé sur l’administration à vie de médicaments antiépileptiques (Phénobarbital, potassium de bromide, levetiracetam, zonisamide, diazepam) mais 30% des cas sont réfractaires au traitement [3, 6]. Les traitements sont les mêmes pour les chiens et pour les chats mais il faut faire attention à la toxicité et les effets secondaires des médicaments qui ne sont pas comparables [6]. Les effets secondaires retrouvés généralement sont l’ataxie (difficultés de coordination des mouvements lors du déplacement), de la polyphagie (faim excessive avec absence de sensation de satiété), de l’incontinence et divers effets sur le comportement [3]. De plus, une toxicité hépatique et pancréatique et des atteintes métaboliques peuvent être observées (augmentation de triglycérides) [3]. 

Existe-t-il des solutions plus naturelle pour lutter contre cette maladie ? Quelle est le rôle de l’alimentation dans l’épilepsie chez le chien ?

Alimentation et épilepsie : la vitamine D

La vitamine D3 ou encore cholécalciférol est la forme active de la vitamine D [7]. La principale source de cette molécule est l’exposition de la peau au soleil, mais nous pouvons en retrouver dans la viande, poissons et champignons [7]. Elle joue un rôle important dans le métabolisme du calcium et santé des os, dans les fonctions cardiaques, dans le maintien de la pression artérielle [7]. Dans les modèles animaux rongeurs, différentes études ont montré un effet anticonvulsivant de la vitamine D3 [7]. 

Chez l’Homme, un lien entre la vitamine D3 et l’épilepsie a été également montré : les auteurs soutiennent l’utilisation de cette vitamine comme traitement potentiel de l’épilepsie humaine, soit toute seule, ou par addition avec les anticonvulsivants existants [7].
Par exemple, dans une étude de Holló et al.,  13 patients épileptiques ont pris un traitement à la vitamine D3 pendant 3 mois d’une dose variant de 40 000 à 2600 UI selon les taux de vitamine au départ [8]. A la fin du traitement, le nombre de crises a significativement diminué (avec une médiane de 40%) pour 10 d’entre eux [8].  Pour les deux autres, les crises n’ont pas changé chez l’un et ont empiré chez le deuxième [8].
Dans une autre étude, il a été montré que chez les patients épileptiques sous médicaments antiépileptiques, une déficience en vitamine D est majoritairement observée [9]. Dans leur conclusion, les auteurs soulignent que la surveillance de la vitamine D doit être considérée comme un élément clé pour la prise en charge des crises épileptiques [9]. 

En conclusion, la vitamine D3 semble être une bonne piste mais à quelle dose ?
Peu d’études chez le chien ont été effectuées pour déterminer la dose de vitamine D nécessaire dans l’alimentation pour lutter contre les crise d’épilepsie. 
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Alimentation et épilepsie : les omega-3

Chez l’Homme, il est possible que l’apport en oméga-3 permette de réduire les crises d’épilepsie. Dans la review de Pourmasoumi et al., neuf études ont été incluses dont quatre qui rapportaient une association positive significative entre les oméga-3 et la réduction de crise, mais 5 ne montraient aucune significativité [11–20]. La puissance et la qualité de ces études étant assez faibles, il ne nous est difficile de conclure quant aux bienfaits d’un apport en oméga-3 pour réduire l’épilepsie [11]. 

Chez le chien, une étude a été menée sur quinze chiens afin de tester l’efficacité d’une supplémentation en oméga-3. Dans cette étude, la supplémentation n’a pas réduit la fréquence et la gravité des crises chez le chien épileptique [21].
Une autre étude, menées en 2009, montre qu’un chien soigné avec du phenobarbital et avec une supplémentation en oméga-3 a vu ses crises diminuées de 85% sur une période de 18 mois [22]. 

Ainsi, l’intérêt de l’oméga-3 pour combattre l’épilepsie n’est pas assez étudié chez le chien et reste peu démontré chez les hommes.   

Alimentation et épilepsie : Régime cétogène

Des recherches récentes ont montré que les régimes cétogènes composés de triglycérides à moyenne chaîne (TCM), notamment l’acide décanoïque (c10) ont un effet direct anticonvulsivant [23].  Plus exactement, le c10 permet d’inhiber des récepteurs du cerveau à l’origine des crises [24]. 

Bien que l’ANSES ait émis un avis en 2018, soutenant que la littérature n’apportait pas d’éléments précis quant à la « nécessité d’un soutien nutritionnel de la fonction cérébrale chez les chiens atteints d’épilepsie » et que les données retrouvées chez l’Homme ne sont pas transposables au Chien [3], d’autres études elles, prouvent le contraire. 

Dans l’étude de Masino et al., deux cas ont été reportés. Il s’agit de deux chiens mâles épileptiques de 12 ans et de 8 ans qui ont suivi pour l’un, un régime riche en graisses (régime cétogène) et l’autre un régime partiel d’aliments complets [25]. L’étude montre qu’une teneur en glucides réduite et contrôlée peut s’avérer essentielle dans le contrôle des crises [25]. L’alimentation peut semblerait-il se révéler comme option de traitement contre l’épilepsie [25]. 

Un premier essai clinique croisé randomisé en double aveugle a été mis en place dans l’étude de Law et al. pour comparer un régime cétogène enrichi à 5,5% de TCM avec un régime placebo pendant 6 mois. Vingt-et-un chiens ont suivi l’étude jusqu’au bout [26].
La fréquence des crises était significativement plus faible lorsque les chiens recevaient le régime cétogène par rapport au régime placebo [26]. Trois chiens ont été libérés des crises, sept ont eu une réduction de plus de 50%, cinq en dessous de 50% et six n’ont montré aucune amélioration [26]. Et bien que l’incorporation de 10-15% supplémentaire de TCM sur 3 mois peut jouer sur les concentrations plasmatiques de protéines, urée, potassium et cholestérol et sur l’appétence du chien, aucune toxicité n’a été relevée à cette dose maximale testée de 15% [27].

L’étude de Berk et al.,  a inclus vingt-huit chiens présentant des crises d’épilepsie [28]. Deux groupes ont été comparés : des chiens dont le régime a été enrichi de triglycérides à moyenne chaîne (huile purifiée à partir d’huile de palme et de colza avec 50 à 65 % d’acide octanoïque et 30 à 50% d’acide décanoïque avec 8,37kcal/mL) et un groupe témoin dont le régime a été supplémenté par une huile d’olive à 8 kcal/mL [28]. La fréquence de crises était significativement plus faible dans le groupe enrichi de triglycérides par rapport au groupe témoin [28]. Dix-sept chiens ont eu une réduction de crises (dont 5 avec au moins une réduction de 50%) et onze chiens n’ont montré aucune amélioration [28]. 

Ainsi, une alimentation riches en triglycérides à moyennes chaînes semble être une piste intéressante dans la lutte contre les crise d’épilepsie. La difficulté est aujourd’hui de déterminer la quantité nécessaire à la réduction voir à la disparition de l’épilepsie.

Alimentation et épilepsie : le tryptophane

Il semblerait que le tryptophane (acide aminés que l’on retrouve dans les protéines) soit un précurseur de la sérotonine, une molécule capable de réguler l’activité de l’hippocampe (situé dans un lobe du cerveau) afin d’empêcher le déclenchement de décharges épileptiques. Une façon de traiter l’épilepsie est de réguler sur l’excitabilité excessive des neurones, et c’est ce sur quoi joue la sérotonine.  

Le tryptophane est retrouvé majoritairement dans la volaille, bœuf, tofu, saumon selon la base de données National Nutrient Database [29].

Une première étude a montré qu’un complément alimentaire à base d’alpha-lacto-albumine, une protéine riche en tryptophane donné à 15 patients s’est révélé efficace dans le contrôle des crises chez des patients épileptiques médico-résistants [30]. Le pourcentage moyen de réduction de crises était de 60 % [30]. 

De même, dans une autre étude plus ancienne, du tryptophane administré pendant 3 semaines à une dose de 0,25g trois fois par jour a permis d’améliorer considérablement le taux de sérotonine et d’améliorer la fréquence de crises [31]. 

Le tryptophane semble être une piste intéressante mais les preuves restent encore insuffisantes pour confirmer une efficacité réelle du traitement. Les pistes d’études se penchent plutôt sur les récepteurs à sérotonine et non sur la synthèse de sérotonine en elle-même via le tryptophane. Le tryptophane reste cependant une piste à explorer.

Alimentation et épilepsie : le BARF ou alimentation crue

Les preuves sont encore insuffisantes chez le chien pour en tirer une conclusion quant à l’efficacité d’utiliser un régime particulier pour combattre l’épilepsie. Les régimes supplémentés en vitamine D3 ou encore ceux qui sont riches en triglycérides, sont deux régimes potentiellement intéressants bien que nous ne sachions pas exactement la quantité nécessaire qu’il faudrait rajouter dans les rations. Attention, il est nécessaire de suivre correctement toute supplémentation, surtout si un aliment est distribué pendant quasiment toute la vie du chien. Nous ne savons pas ce qu’un surplus de TCM sur toute la vie d’un chien pourrait engendrer, le suivi des lipides sanguins et de la fonction pancréatique semble être important [3]. 

Au vue de ces différentes études, l’alimentation crue, lorsqu’elle est bien réalisée, semble être une alimentation intéressante de part sa richesses en vitamine D, lipides et en omega 3.

Prenons l’exemple d’une ration type :
Pour un chien de 23kg auquel on lui donne une ration de 598g composée de 34% de dos de poulet + 56% de dinde et cœur de bœuf, 4% de foie de porc, 4% de légumes et 2% d’huile. 
La rations sera composée de :
• 13,9 µg de vitamines D (les recommandations du NRC étant comprise entre 3,06 µg et 22,25 µg). 
• 59,8 g de lipides (pour des recommandations du NRC fixées entre 11,14 et 91,93g)
• 0,9 g d’oméga 3 (pour une limite minimale du NRC à 0,12g). 

Cette composition nutritionnelle semble être intéressante à fournir dans le cas d’animaux épileptiques. 

Qui plus est, proposer une alimentation naturelle à son animal, contenant des nutriments non dénaturés engendre forcément un impact positif sur sa santé !

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Références

[1] Fisher, R.S.; van Emde Boas, W.; Blume, W.; Elger, C.; Genton, P.; Lee, P. and Engel, J.: Epileptic seizures and epilepsy: definitions proposed by the International League Against Epilepsy (ILAE) and the International Bureau for Epilepsy (IBE), Epilepsia, 46 (2005), no. 4, pp. 470–472.
[2] Szelecsenyi, A.; Giger, U.; Golini, L.; Mothersill, I.; Torgerson, P.R. and Steffen, F.: Survival in 76 cats with epilepsy of unknown cause: a retrospective study, The Veterinary record, 181 (2017), no. 18, p. 479.
[3] ANSES: AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « une demande de modification des annexes de la directive 2008/38/CE visant la création d’un nouvel objectif nutritionnel particulier ‘soutien de la fonction cérébrale en cas d’épilepsie’ chez les chiens »2018.
[4] Pakozdy, A.; Halasz, P. and Klang, A.: Epilepsy in Cats: Theory and Practice, Journal of Veterinary Internal Medicine, 28 (2014), no. 2, pp. 255–263.
[5] Gaudin, L.: CONTRIBUTION A LA CARACTERISATION DES EPILEPSIES CANINES ET A SON UTILISATION EN TANT QUE MODELE DES EPILEPSIES HUMAINES2011.
[6] Moore, S.A.: Seizures and epilepsy in cats, Veterinary Medicine: Research and Reports, 5 (2014), pp. 41–47.
[7] Pendo, K. and DeGiorgio, C.M.: Vitamin D3 for the Treatment of Epilepsy: Basic Mechanisms, Animal Models, and Clinical Trials, Frontiers in Neurology, 7 (2016).
[8] Holló, A.; Clemens, Z.; Kamondi, A.; Lakatos, P. and Szűcs, A.: Correction of vitamin D deficiency improves seizure control in epilepsy: a pilot study, Epilepsy & Behavior: E&B, 24 (2012), no. 1, pp. 131–133.
[9] Teagarden, D.L.; Meador, K.J. and Loring, D.W.: Low vitamin D levels are common in patients with epilepsy, Epilepsy Research, 108 (2014), no. 8, pp. 1352–1356.
[10] Miratashi Yazdi, S.A.; Abbasi, M. and Miratashi Yazdi, S.M.: Epilepsy and vitamin D: a comprehensive review of current knowledge, Reviews in the Neurosciences, 28 (2017), no. 2, pp. 185–201.
[11] Pourmasoumi, M.; Vosoughi, N.; Derakhshandeh-Rishehri, S.-M.; Assarroudi, M. and Heidari-Beni, M.: Association of Omega-3 Fatty Acid and Epileptic Seizure in Epileptic Patients: A Systematic Review, International Journal of Preventive Medicine, 9 (2018).
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[15] Reda, D.M.A.; Abd-El-Fatah, N.K.; Omar, T.E.-S.I. and Darwish, O.A.H.: Fish Oil Intake and Seizure Control in Children with Medically Resistant Epilepsy, North American Journal of Medical Sciences, 7 (2015), no. 7, pp. 317–321.
[16] DeGiorgio, C.M.; Miller, P.; Meymandi, S. and Gornbein, J.A.: n-3 fatty acids (fish oil) for epilepsy, cardiac risk factors, and risk of SUDEP: clues from a pilot, double-blind, exploratory study, Epilepsy & Behavior: E&B, 13 (2008), no. 4, pp. 681–684.
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[18] Puri, B.K.; Koepp, M.J.; Holmes, J.; Hamilton, G. and Yuen, A.W.C.: A 31-phosphorus neurospectroscopy study of omega-3 long-chain polyunsaturated fatty acid intervention with eicosapentaenoic acid and docosahexaenoic acid in patients with chronic refractory epilepsy, Prostaglandins, Leukotrienes, and Essential Fatty Acids, 77 (2007), no. 2, pp. 105–107.
[19] Bromfield, E.; Dworetzky, B.; Hurwitz, S.; Eluri, Z.; Lane, L.; Replansky, S. and Mostofsky, D.: A randomized trial of polyunsaturated fatty acids for refractory epilepsy, Epilepsy & Behavior: E&B, 12 (2008), no. 1, pp. 187–190.
[20] Yuen, A.W.C.; Flugel, D.; Poepel, A.; Bell, G.S.; Peacock, J.L. and Sander, J.W.: Non-randomized open trial of eicosapentaenoic acid (EPA), an omega-3 fatty acid, in ten people with chronic epilepsy, Epilepsy & Behavior: E&B, 23(2012), no. 3, pp. 370–372.
[21] Matthews, H.; Granger, N.; Wood, J. and Skelly, B.: Effects of essential fatty acid supplementation in dogs with idiopathic epilepsy: a clinical trial, Veterinary Journal (London, England: 1997), 191 (2012), no. 3, pp. 396–398.
[22] Scorza, F.A.; Cavalheiro, E.A.; Arida, R.M.; Terra, V.C.; Scorza, C.A.; Ribeiro, M.O. and Cysneiros, R.M.: Positive impact of omega-3 fatty acid supplementation in a dog with drug-resistant epilepsy: A case study, Epilepsy & Behavior, 15 (2009), no. 4, pp. 527–528.
[23] AKC Canine Health Foundation | Update on the AKC Canine Health Foundation Epilepsy Initiative, https://www.akcchf.org/educational-resources/library/articles/update-on-the-akc-canine.html, accessed 20 May 2021.
[24]  Hivin, D.B.: L’alimentation du chien épileptique, WanimoVéto, https://www.wanimo.com/veterinaire/problemes-alimentaires-du-chien/l-alimentation-du-chien-epileptique.html, accessed 20 May 2021.
[25] Masino, S.A.; Freedgood, N.R.; Reichert, H.R.; Director, C.J.; Whittemore, V.H. and Zupec‐Kania, B.: Dietary intervention for canine epilepsy: Two case reports, Epilepsia Open, 4 (2019), no. 1, pp. 193–199.
[26] Law, T.H.; Davies, E.S.S.; Pan, Y.; Zanghi, B.; Want, E. and Volk, H.A.: A randomised trial of a medium-chain TAG diet as treatment for dogs with idiopathic epilepsy, The British Journal of Nutrition, 114 (2015), no. 9, pp. 1438–1447.
[27] Matulka, R.A.; Thompson, D.V.M.L. and Burdock, G.A.: Lack of toxicity by medium chain triglycerides (MCT) in canines during a   90-day feeding study, Food and Chemical Toxicology: An International Journal Published for the British Industrial Biological Research Association, 47 (2009), no. 1, pp. 35–39.
[28] Berk, B.A.; Law, T.H.; Packer, R.M.A.; Wessmann, A.; Bathen-Nöthen, A.; Jokinen, T.S.; Knebel, A.; Tipold, A.; Pelligand, L.; Meads, Z. and Volk, H.A.: A multicenter randomized controlled trial of medium-chain triglyceride dietary supplementation on epilepsy in dogs, Journal of Veterinary Internal Medicine, 34 (2020), no. 3, pp. 1248–1259.
[29] Top 10 Foods Highest in Tryptophan, myfooddata, https://www.myfooddata.com/articles/high-tryptophan-foods.php, accessed 28 May 2021.
[30] Mainardi, P.; Leonardi, A. and Albano, C.: Potentiation of brain serotonin activity may inhibit seizures, especially in drug-resistant epilepsy, Medical Hypotheses, 70 (2008), no. 4, pp. 876–879.
[31] Avanesova, T.S. and Sviridova, E.I.: [Therapeutic activity of tryptophan and its effect on serotonin metabolism in epilepsy patients], Zhurnal Nevropatologii I Psikhiatrii Imeni S.S. Korsakova (Moscow, Russia: 1952), 80 (1980), no. 6, pp. 857–863.

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