Le blog de l’alimentation crue
Pourquoi mon chien mange du caca ? Causes, risques et solutions
Voir son chien manger des excréments peut provoquer dégoût et inquiétude. Beaucoup de propriétaires se demandent : « Est-ce normal ? Est-ce grave ? Et surtout, comment l’en empêcher ? »
Rassurez-vous : votre compagnon n’est pas le seul à agir ainsi. Ce comportement, appelé coprophagie, touche de nombreux chiens, chiots comme adultes. Derrière cette habitude peu ragoûtante se cachent plusieurs explications possibles : instincts hérités, troubles digestifs, anxiété, ennui ou erreurs alimentaires.
Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi votre chien mange du caca, comment identifier la cause précise et quelles solutions concrètes peuvent l’aider à arrêter y compris le rôle qu’une alimentation mieux adaptée peut jouer (croquettes plus digestes, pâtées de qualité, repas crus, etc.).
🔎 Au sommaire :
💡 À retenir :
- La coprophagie est relativement fréquente chez les chiens, même si elle nous paraît répugnante.
- Les causes peuvent être instinctives, médicales, nutritionnelles ou émotionnelles.
- Une alimentation de meilleure qualité, une éducation positive et une hygiène de l’environnement réduisent nettement ce comportement.
- En cas d’apparition soudaine ou de signes associés (amaigrissement, diarrhées, fatigue), consultez rapidement un vétérinaire.
Pourquoi mon chien mange du caca : les raisons les plus courantes
Un réflexe… parfois instinctif
La coprophagie n’est pas toujours le signe d’un problème.
Chez certains chiens, elle découle de comportements instinctifs hérités de leurs ancêtres sauvages.
- Chiennes allaitantes : elles mangent les excréments des chiots pour garder le nid propre et ne pas attirer d’éventuels prédateurs.
- Chiots : ils explorent le monde avec la bouche, imitent leurs congénères et testent. Ce comportement exploratoire est souvent temporaire.

Si un chien adulte persiste, cela traduit plus souvent un déséquilibre sous-jacent (frustration, stress, manque d’activités, erreurs dans la routine alimentaire).
Un problème de santé sous-jacent
Un chien qui commence soudainement à manger ses selles (ou celles d’autres animaux) peut souffrir d’un trouble médical :
- Parasites intestinaux : ils perturbent l’absorption des nutriments, générant une faim persistante.
- Troubles digestifs / maldigestion / pancréatite / malabsorption : les selles peuvent contenir des résidus nutritifs, donc « appétents ».
- Carences nutritionnelles (ex. certaines vitamines du groupe B) ou insuffisance d’enzymes digestives.
- Troubles hormonaux (diabète, hypothyroïdie) : impact sur l’appétit et la satiété.
- Vieillissement / troubles cognitifs : perte de repères, comportements répétitifs.
⚠️ Alerte : si le comportement apparaît brutalement ou s’accompagne de perte de poids, diarrhées, vomissements, fatigue, consultez sans tarder votre vétérinaire. Une analyse de selles et un bilan digestif aident souvent à éclaircir la cause.
Le rôle de l’environnement, du stress et de l’ennui
- Espace de vie désordonné : un chien propre n’aime pas vivre dans la saleté. Des crottes non ramassées ou des sorties trop rares peuvent déclencher un « nettoyage » instinctif… avec la bouche.
- Anxiété, solitude, ennui : certains chiens mangent leurs selles pour attirer l’attention ou comme comportement de substitution.
- Punition mal comprise : un chien réprimandé pour une élimination inappropriée peut cacher la « preuve »… en l’ingérant. D’où l’importance d’éviter les cris, et de renforcer positivement les bons comportements.
Et si la cause était dans la gamelle ?
Croquettes industrielles : quand la digestion n’est pas optimale
Certaines croquettes (riches en amidon, pauvres en protéines animales de qualité) se digèrent moins bien : les selles peuvent conserver des résidus nutritifs qui incitent le chien à y revenir. Une recette peu rassasiante ou déséquilibrée entretient aussi la faim et la recherche « d’autres sources » alimentaires… pas toujours glorieuses.
Alimentation plus naturelle
De nombreux propriétaires constatent une amélioration du comportement avec une alimentation plus digestible et plus dense en protéines animales.
Points clés à viser, quel que soit le format :
- Digestibilité élevée,
- Satiété (densité nutritionnelle adaptée au gabarit et à l’activité),
- Recettes complètes et équilibrées,
- Simplicité de la composition (éviter les additifs inutiles).

⚠️ Important : si vous optez pour du cru, assurez un équilibre réel des rations (viande / os charnus / abats / végétaux / huiles / compléments) et une hygiène rigoureuse. Le passage à une meilleure alimentation ne garantit pas l’arrêt immédiat du comportement, mais réduit souvent le terrain favorable (selles moins « intéressantes », meilleure satiété).
Des options pratiques et transparentes

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Comment arrêter la coprophagie
Ajuster l’alimentation
- Choisir des recettes hautement digestibles, riches en protéines animales.
- Fractionner les repas si nécessaire pour limiter la faim entre deux portions.
- Soutenir la digestion : probiotiques, enzymes digestives, fibres naturelles, levure de bière .
- Tester prudemment un changement d’alimentation (pâtées de qualité, ration ménagère équilibrée, ou repas crus complets) avec transition progressive.
Éduquer et détourner proprement
- Ramasser immédiatement les crottes (jardin, promenade) pour supprimer la tentation.
- Travailler les ordres « laisse » et « viens » dans le calme, récompenser chaque bonne réponse.
- Renforcer les bons comportements (regard vers vous après s’être soulagé, indifférence aux crottes).
- Enrichir l’environnement : sorties variées, jeux d’occupation et de flair, mastication naturelle, interactions sociales. Un chien stimulé et apaisé se détourne plus facilement de cette habitude.
Hygiène et logistique
- Sorties régulières à horaires prévisibles pour diminuer les « accidents ».
- Nettoyage soigné des zones souillées (sans ammoniaque, qui peut attirer).
- Gestion de la litière si vous avez un chat à la maison : éviter l’accès du chien au bac.
Quand consulter un professionnel
Si, malgré ces mesures, votre chien persiste :
- Vétérinaire en premier, pour écarter une cause médicale (parasitisme, troubles digestifs, hormonaux…).
- Éducateur / comportementaliste si l’origine est émotionnelle ou apprise.Éviter les « remèdes miracles » sans diagnostic : ils ne traitent que le symptôme, pas la cause.
